Si le gouvernement Bayrou tombe, c’en est fini de “l’époque Macron”
Sauf retournement de situation, François Bayrou “semble presque assuré d’être renversé” par l’Assemblée nationale le 8 septembre. Dans ce cas, “tous les regards se tourneraient vers Emmanuel Macron”, analyse la presse étrangère, car c’est bien le président qui est à l’origine de ce tumulte politique, avec sa “dissolution précipitée” de juin 2024.
Après avoir annoncé, lors d’une conférence de presse, à Paris, le lundi 25 août, qu’il allait solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, “François Bayrou semble presque assuré d’être renversé”, résume The Guardian. En effet, dans la foulée de cette conférence de presse, toutes les forces de gauche et d’extrême droite ont annoncé qu’elles ne voteraient pas cette confiance.
Dans ce scénario, François Bayrou remettrait la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron. Et c’est bien le président de la République qui “serait entraîné de force dans des remous internes, dans une période cruciale pour lui à l’international, étant donné qu’il entend jouer un rôle en Ukraine, mais aussi dans la reconnaissance d’un État palestinien”, rappelle le journal britannique.
Au Royaume-Uni, la BBC s’inquiète aussi de ce probable départ du chef du gouvernement, qui laisserait la France “une fois de plus à la dérive, dans un contexte de profonde incertitude économique, sociale et géopolitique”. Le diffuseur public rappelle cependant que c’est bien à cause des “conséquences désastreuses de la dissolution [de l’Assemblée nationale] précipitée, décidée par Emmanuel Macron” en juin 2024, que plane aujourd’hui le risque d’un “chaos institutionnel et même d’un soulèvement po
Courrier International